Découvrez les caractéristiques de ce nouveau robot
Le robot, qui aidera dans le département de la cancérologie, se compose de petits tentacules magnétiques et ne mesure que deux millimètres de diamètre. Une fois à l’intérieur des poumons, il est guidé par de gros aimants qui se trouvent à l’extérieur du patient. Le but du robot est d’atteindre les petites bronches du poumon pour pouvoir y prélever des échantillons de tissus ou encore d’y administrer un traitement anticancéreux spécial.
Les tests effectués par les chercheurs
Pour le moment, le robot magnétique n’a été testé uniquement en laboratoire, sur une réplique en 3D d’un arbre bronchique. La prochaine phase d’expérimentations permettra aux chercheurs de l’Université de Leeds d’étudier l’efficacité de l’appareil dans l’échographie de ces organes souvent affectés par la pollution atmosphérique. Les poumons qui serviront à ces tests seront prélevés sur un cadavre.

Le dépistage de tumeurs cancéreuses grâce à un robot © Photography Courtesy of University of Leeds
La procédure actuelle pour le dépistage du cancer du poumon
Le processus actuel pour détecter les nouveaux cas de tumeurs cancéreuses consiste à introduire un instrument flexible qui ressemble à un tube dans les poumons. Ce dispositif qui fait 3,5 à 4 millimètres de diamètre est inséré à travers la bouche ou le nez. Cependant, cette technique qui ressemble à une intervention chirurgicale ne permet pas d’explorer certains niveaux supérieurs de l’arbre bronchique. Afin de pénétrer plus profondément cet organe, un cathéter ou un tube fin est passé dans le bronchoscope. La manipulation est toutefois assez limitée pour le diagnostic des petites cellules cancéreuses. Le robot créé par les chercheurs britanniques pourrait donc remédier à ce problème.
Des informations complémentaires sur ce robot
En étant guidé de l’extérieur, le robot magnétique peut atteindre toutes les zones de l’organe pour la détection de tumeurs cancéreuses. Il s’agit d’une technologie qui pourrait à terme s’avérer plus facile à utiliser pour le personnel soignant et plus agréable pour les patients atteints de cancers. Les premiers résultats des essais cliniques ont été publiés dans la revue Soft Robotics.
Avec l’ETX Studio/AFP