Le Vinexpo, premier salon mondial vinicole, a pris fin le 18 juin dernier à Bordeaux. Cet événement a dévoilé que le vin a un bel avenir aux États-Unis, mais il faut saisir les nuances de son marché. Celui-ci contient des pièges, en particulier à cause de ses multiples législations sur la vente du vin, entre autres. Il est également capricieux, explique Tom Matthews, le rédacteur en chef du Wine Spectator, un magazine très apprécié par les amateurs du nectar des dieux.

Parmi les solutions préconisées par les spécialistes en matière de vin, l’une d’elles serait d’établir des contacts forts avec des importateurs locaux. Ces derniers doivent venir aux États-Unis en compagnie d’autres producteurs avec l’historique du vin proposé. Ensuite, les opérateurs américains prennent la relève et fondent la structure autour de la marque aux États-Unis.

Le vin séduit les États-Unis

Concernant les consommateurs, ceux-ci recherchent le rapport qualité-prix. C’est difficile pour eux de différencier un Bordeaux d’un Toscane. Ils se limitent à un budget tournant autour des 10 $. En conséquence, les importateurs de vins étrangers doivent modifier le profil et l’étiquetage pour satisfaire le goût des consommateurs des États-Unis. Ce n’est qu’ensuite que la tradition et l’histoire du vin seront racontées.    

Suite au salon Vinexpo, il apparaît que le commerce des vins s’annonce florissant aux États-Unis. Toutefois, il faut savoir comment s’adapter aux Américains en respectant un budget défini sans rentrer dans l’historique du produit. De leur côté, les importateurs doivent également s’affranchir des obstacles de la législation locale.

Site officiel de Wine Spectator (en anglais)

Crédit : © AFPRELAXNEWS

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