Spiralfrog.com a lancé aujourd’hui son service de téléchargement gratuit financé par la publicité. L'inauguration de cette plate-forme de musique en ligne se limite aux marchés d'Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada). Aucune date d'ouverture sur le continent européen n'a été évoquée.
Spiralfrog.com permet à ses utilisateurs de télécharger légalement de la musique gratuite.
Chose intéressante : les contenus seront accessibles gratuitement selon un modèle économique basé sur la publicité, mais selon un mode de fonctionnement particulier.
S’ils sont gratuits, les fichiers diffusés par Spiralfrog.com sont néanmoins protégés par des outils de gestion de droits numériques (DRM). Ainsi, pour continuer à pouvoir lire régulièrement les fichiers téléchargés, les utilisateurs devront se connecter au moins une fois par mois sur le site qui en profitera alors pour mettre à jour les licences d'utilisation. Sinon, les titres téléchargés deviendront illisibles.
Le directeur et créateur de la compagnie SpiralFrog, Joe Mohen a déclaré « Nous pensons que Spiralfrog.com sera une alternative très attractive aux sites pirates, car avec Spiralfrog.com vous savez ce que vous téléchargez : il n’y a aucune menace de virus, d’adware ou de spyware ».
Le site qui a été testé en version bêta pendant des mois, contient actuellement 800000 pistes audio et 3500 vidéos de musique. Tous ces fichiers sont disponibles gratuitement au téléchargement. Il faut ouvrir un compte (ce qui est gratuit) et donner des informations démographiques afin d’accéder aux contenus audio et vidéos.
Le site prévoit de mettre 2 million de pistes en téléchargement d’ici les prochains mois.
Une grande partie des médias du site Spiralfrog.com proviennent des fonds d’Universal Music Group de Vivendi, la plus grande compagnie d’enregistrement au monde, et le seul label de musique qui a accepté le projet de SpiralFrog.
Les contenus téléchargés peuvent être transférer sur des baladeurs numérique à l'exception notable de l'iPod d'Apple pour cause d'incompatibilité des formats ou, plus précisément, des technologies retenues pour verrouiller les fichiers. Lesquels ne peuvent d'ailleurs pas être gravés sur CD. Gratuité ne signifie pas pour autant interopérabilité.